Il a suffi d’un titre de blues ensorcelant au pouls chaloupé (« Anybody gonna move ») pour que William Z Villain attise nos oreilles curieuses. Le songwriter du mid-west américain, toujours accompagné de sa guitare blanche à 8 cordes, atteint les cimes vocales d’un Jeff Buckley sur des merveilles de blues-folk cabossé, peuplées de chœurs entêtants et portées par une liberté folle.