Massacre à la tronçonneuse.
Un méchant loup (parce qu’il en existe surtout des gentils), qui souhaite «décapiter l’État», vient de se réintroduire dans une forêt démocratique. Surfant sur une vague populiste, le loulou a séduit les pauvres et les chaperons rouges. Que faisaient donc les chasseurs ce jour-là ? Les félicitations de deux figures emblématiques de la philanthropie mondiale n’ont pas tardé à suivre. Climatosceptique, «antisystème», ultralibéral, il va enfin redonner sa grandeur à un territoire qui échappait à l’attention médiatique depuis près de deux ans, lors d’une finale footballistique d’anthologie. «L’espoir brille à nouveau, l’honnêteté, le progrès et la liberté reviennent». Tire la chevillette et la bobinette cherra.
En Mayenne, Laval s’illumine aux couleurs de l’amour et les drones sont pacifiques. L’Autre Radio fête ses 15 ans et offre un spectacle musical unique conçu par Pierre Bouguier et Jacques Faucon. D’après Jérôme Rouger, les poules préfèrent être élevées en batterie. La compagnie Courcikoui a le complexe de l’autruche. Minuit Machine produit de la musique torturée. Ojos débarque comme un chien dans le jeu des quilles un peu trop bien rangées de la scène française. Orenda Trio célèbre le 30e anniversaire de l’association Confiance Bulgarie. Michael Eddie Edwards croit en sa bonne étoile et vole vers les jeux olympiques d’hiver. Mnemotechnic et Poing adaptent Les algues vertes. Le confinement révèle Thomas Poitevin et ses perruques. Fabrice Milleville est invité d’honneur du 18e salon d’automne. L’Ensemble Instrumental de la Mayenne interprète l’histoire des femmes compositrices. Tan2em fait dérailler la chanson française. Soon lâche la main de ses parents. La chute des anges est grandiose. Tout va bien se passer avec GoGo Penguin. Athée se dévoile jours et nuits.
L’essentiel n’est pas de sortir mais de bien sortir.