On ne se place pas impunément sous l’égide d’une grande figure de la Résistance (en l’occurrence Jacques Chaban-Delmas). Aux injustices ordinaires, à l’impuissance des faibles, à la loi du plus fort, Myriam Sammour, alias Chaban, oppose la force fragile de ses chansons, armée d’un clavier, de quelques machines et percussions.
Avec une conviction communicative malgré l’existence encore brève de ce jeune projet, elle emprunte avec bonheur son épure répétitive au blues et sa puissance spirituelle au gospel. Aux âmes citoyens !