Tony, c’est le copain des premières fois, l’inséparable avec qui on a tout fait mais qu’on a pourtant fini par perdre de vue avec les années. Inspirée de son adolescence à la campagne, la pièce d’Hervé Guilloteau nous (re)plonge dans les années 80 et nous fait partager une savoureuse tranche de vie.
Pas facile de se retrouver paralysé à 15 ans, déscolarisé et planté au fin fond de la Loire-Atlantique à une époque où les ordinateurs et internet n’existent pas encore. Alors on se raccroche aux potes, aux amitiés fortes que l’on a nouées au collège. Tony, apprenti et en pleine forme, entre dans cette catégorie et comme sa famille est un peu bancale, il passe beaucoup de temps chez Gro, à la ferme. C’est le début d’une longue série de soirées à glander autour de l’étang, à parler de tout et de rien, du foot, des filles, du goût de l’hostie…
Le tandem dépareillé avance au fil des expériences : première cigarette, première cuite, virées en voiture au Casino… À la vie à la mort, les deux inséparables sont néanmoins voués à des chemins différents car le temps de l’adolescence ne dure jamais.