Deux voix, un accordéon, accompagnés d’un coussin, d’une sardine de camping et d’une boîte d’allumettes comme autant d’instruments minimalistes. Les lames d’un carillon tintent dans l’espace.
L’univers joyeux, la folie douce et la profondeur de Bretelle et Garance sont bien là. A capella (ou presque).
Les chansons parlent de la terre, des soirs que rien n’arrête, de la petite Poussiérine qui nous observe du haut de ses 9 ans, des femmes et des hommes qu’on regarde, d’Antigone. Elles se jouent des formes et des codes. Du recueillement méditatif à la transe polyphonique, c’est un spectacle résolument lumineux. Un voyage d’ici et maintenant, au cœur du canyon de Saulges.