• Spectacle
• Théâtre

Serena, c’est l’histoire de Clément, jeune homme de 34 ans et metteur en scène. Clément aime par-dessus tout le théâtre. Il adore les grandes héroïnes, les acteurs et les actrices. Surtout les actrices extravagantes. Il aime aussi le tennis. Mais ça, il ne le dit pas souvent. Il a une joueuse favorite. Serena. Serena Williams. Dans sa vie, Serena prend beaucoup de place. Il a suivi toute sa carrière, vécu tous ses exploits et ses échecs. Il l’a découverte quand il avait 13 ans. Clément n’a à priori rien en commun avec Serena et pourtant il a toujours voulu lui ressembler. Il fait 1m60, mais il est comme Serena. Vous pouvez sourire. Il a grandi avec Serena. Il a gagné avec elle, souffert avec elle. Et aujourd’hui, il peut enfin nous parler d’elle.

Construit sur le rythme d’un match de tennis en trois sets, de l’entrée sur le court à la remise des trophées, Serena est un spectacle génialement ovni. Les codes du théâtre, du stand-up, de la mode et des commentaires sportifs s’entremêlent, pour nous raconter tout en pudeur, l’histoire d’un jeune homme en quête d’émancipation. D’une certaine manière, Serena retrace l’histoire de la génération Y, une génération qui a grandi avec la télévision et la pop-culture en toile de fond, très autonome et volontaire, qui a arraché son émancipation et aujourd’hui s’autorise à renouer avec son passé. C’est très touchant.

Entre anecdotes et émotions personnelles, Serena réconcilie les genres dans une perspective volontairement libertaire. Indispensable ! Parce que s’autoriser à être soi-même, c’est un combat de tous les jours.