Reflets des cinémas africains : Se débrouiller pour devenir grand | Photographies de Baudouin Mouanda
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Il est coutume d’entendre, en réponse à la question «ça va ?», «je me débrouille !» ou plutôt «on se débrouille». L’interlocuteur accompagne cette phrase d’une moue pour dire que les affaires marchent «molo molo» ou «un peu-un peu» pour emprunter le jargon des jeunes du ghetto. Les petits boulots sont leur terreau fertile.
Ce projet photographique raconte le parcours itinérant de Cléo, jeune coiffeur de Bacongo, un arrondissement branché de Brazzaville. Il se déplace d’un quartier à un autre à la recherche des clients pour devenir son propre patron. Sur l’avenue André Mastoua, où il a installé son bureau «Salon de coiffure homme», c’est là qu’il reçoit tout le monde. Chacun est libre de raconter une histoire. On reste plus longtemps que prévu à force d’écouter les faits divers… Il sourit et dit «l’avenir c’est être passionné par son métier.