Au sol, une mer de sacs plastiques s’étend devant nous. Des sacs bleus, noirs, jaunes, verts et violets. Il y en a partout. Les sacs sont immobiles et soigneusement alignés par couleurs. De loin c’est magnifique. De près c’est intrigant. Qu’est-ce que c’est que cette mosaïque figée ?
Après un temps suspendu, le paysage prend vie. Tidiani N’Diaye, danseur et chorégraphe de la pièce, plonge dans cette mer improbable. Il s’y prélasse, dort, joue. Petit à petit, les rebus oubliés prennent une nouvelle valeur, sous les pas dansant de Tidiani N’Diaye ils brillent de tous feux. C’est joyeux, poétique et émancipateur.
Moi, ma chambre, ma rue, c’est la troisième création du chorégraphe Tidiani N’Diaye (création 2014). C’est une pièce sous forme d’autoportrait où l’artiste nous partage son chemin de vie de son village au nord du mali, à la découverte de la capitale Bamako et sa rencontre libératrice avec la danse. Par cette chorégraphie, il nous rappelle que même dans les situations les plus chaotiques un espoir peut naitre. Moi, ma chambre, ma rue, c’est un appel aux rêves, une philosophie de vie avec la danse comme énergie.
Les à-cotés : rencontre-cinéma avec la compagnie et la diffusion du court-métrage de Tamara Seilman sur le chorégraphe, extrait de la pièce Caméléon
Réservation au 02 43 05 98 80 - 3e@lernee.fr
À partir de 6 ans - Durée : 30min