Résidences accompagnées, retours et conseils de pros… Depuis le concert final en mars 2019, les lauréats des Émergences ont travaillé dur, grandis, muris… La preuve en live avec ce concert de clôture en guise de feu d’artifice final !
Maine
La vingtaine à peine, les trois cocos de Maine ! ont digéré vitesse grand V plus de 40 ans d’influences musicales. Les oreilles avisées repéreront ici les basses tendues de Joy Division ou là des guitares piquées à Cure. Rien de nostalgique ou de plombant pour autant ! Sexy en diable, la musique de ce jeune trio s’éclaire d’une insouciance disco et des flashs magnétiques d’une electro résolument actuelle. Un peu comme si les Smiths faisait la bringue sur le dancefloor en survêts fluos !
Tristan Faulkner
À tout juste 18 ans – et déjà un album derrière lui -, ce jeune anglais, arrivé en France à 10 ans, épate par son jeu de guitare brillant et la maturité de ses folksongs. Bercé par les disques de Bob Dylan ou Joni Mitchell qu’écoutaient ses parents, il cite aussi Ed Sheeran ou Passenger, nouveaux hérauts de cette musique intemporelle qu’est le folk. Rêveur, un peu lunaire, il écrit des chansons qui lui ressemblent, naturellement acoustiques, parfois doucement mélancoliques, toujours sincères et sans manière.
Whisper Night
Attention ça va saigner. Gore et sanglant comme un bon vieux film de zombies, le très chirurgical premier album de ces jeunes métalleux (20 ans de moyenne d’âge) tranche dans le vif, à coup de guitares épiques et d’envolées exaltées. Étudiant en piano et chant lyrique au conservatoire, le chanteur-guitariste du quartet colore d’une touche classique leur musique lyrique et brutale. Un élément qui vient renforcer l’identité déjà bien marquée de leur metal technique et sinueux, multipliant les ruptures et les (bonnes) surprises.
Cygnus
Avril 2019. D’une ciel bas et brumeux, tombait le premier EP de Cygnus. Un disque à la maturité d’autant plus impressionnante, qu’il a été enregistré seul, des batteries au chant, par son géniteur, Maximilien Gabillard. Entre doom metal et post-rock, l’ambiance est sombre, paysages ténébreux et brouillards éthérés peints par des guitares aux lourdes résonnances. Le tout porté par une voix profonde comme le Loch Ness. Évoluant désormais en quartet, Cygnus épate aussi sur scène par sa maturité.