Un néon qui grésille. Une table. Une cuisine de campagne. C’est ici que vit Emilie, une jeune femme professeur d’anglais, venue s’installer en Mayenne. Une nouvelle vie loin de la ville, une vie apaisée de néo-rurale. Un nouveau collège. Le temps retrouvé. La rencontre avec un homme. Puis les premiers malheurs, banals, de ceux qu’on ne remarque pas mais qui s’accumulent. Un accident de voiture. Une jambe cassée. La toiture qui prend l’eau et qu’il faut changer. Et puis l’inquiétude, le manque de sommeil, l’épuisement.
Jusqu’au jour où quelqu’un demande : «C’est peut-être quelqu’un qui te veut du mal ? ... Peut-être, oui, c’est possible.» La phrase est lancée. L’engrenage commence. Emilie va rencontrer un guérisseur, puis une leveuse de sort. Il lui faut alors remonter le passé, identifier celui ou celle qui a jeté le sort, combattre, se faire «désorceler». Emilie, qui ne croyait pas à toutes ces fadaises se retrouve prise dans le processus. Il lui faudra aller jusqu’au bout.