« A la Croisée des Chemins et avant le prochain album, je me retrouve seul à écrire, griffonner, enregistrer, essayer, tout casser, refaire, essayer encore et encore refaire. Les périodes de création sont ainsi, sur un fil, traversées comme un passage délicat mais avec addiction, où je perds mes repaires... et les cherche. Alors, j’arrête tout, je prends ma guitare et chante seul face au mur du studio. »
MAZARIN (Pierre Le Feuvre), avec ce tout nouveau set de chansons, se présente à nous dans le plus simple appareil : des textes, sa voix, quelques accords de guitare ou notes d’harmonica. Ce solo acoustique (ou presque) est intime, tout en proximité avec le public.
Il revient sur son parcours de musicien, d’auteur-compositeur-interprète, sur la profession, fait revivre les petites histoires de quelques-unes de ses chansons, de Go go go avec La Casa aux plus récentes de Mazarin, en passant par La Ruelle des Morts coécrite avec son compagnon de route Jef pour Hubert-Félix Thiéfaine. De la pop folk pure sans arti ces et une douceur feutrée et pudique.
Le lieu n’est pas un hasard, le territoire non plus. Un retour aux sources, aux origines ? Peut-être, peut-être pas seulement. Il offre et s’offre à lui-même un tête-à-tête, pour « qu’à la lueur d’une bougie la suite attende un peu et que le temps s’arrête un instant... »