Suite à un incendie, une cloison s’est effondrée entre deux appartements et les femmes jusqu’alors voisines sont condamnées à vivre ensemble. Les dialogues, écrits dans une langue quotidienne, sont chantés et créent un décalage qui renforce le burlesque de la situation.
À droite, l’appartement de Mademoiselle Rose. Elle vit seule et recluse. A gauche, l’appartement de Macha et de sa soeur Nina. Macha s’enlise dans une situation financière calamiteuse mais le cache à Nina qui ne sait rien non plus de sa réelle activité professionnelle… Du fait de l’incendie, son travail est justement compromis puisqu’elle ne peut plus rien dissimuler à sa voisine… Les ennuis s’aggravent encore avec l’irruption d’une femme armée qui tente de la tuer… Et tout ça en chantant ! On se croirait dans un film de Jacques Demy mais dans une version loufoque et complètement décalée. Les quatre comédiennes sont impeccables dans le jeu et le chant. Tout va de mal en pis mais qu’est-ce qu’on rit ! Et au final, on sort de ce spectacle résolument optimiste.