Une petite fille orpheline est adoptée par une femme qui veut la façonner à son image et la rébellion couve. La fillette reçoit d’un mystérieux marchand des souliers rouges qui vont s’avérer magiques…
La manière de raconter les contes évolue à travers les siècles et nous renseigne sur les principes éducatifs du moment. Cela explique pourquoi « Les Souliers rouges » de Hans Christian Andersen n’est plus raconté aujourd’hui… En effet, la moralité de ce conte cruel qui fait subir les pires tourments à une pauvre orpheline n’est plus du tout d’actualité. Aurélie Namur a eu la très bonne idée de reprendre la situation de départ de cette histoire mais d’en proposer un tout autre dénouement. Ce n’est plus une affaire de repentance mais de résilience et cela change tout ! Elle n’édulcore pas pour autant la cruauté présente dans la version d’origine mais la court-circuite grâce à l’humour. En exagérant à outrance les situations, elle fait naître un comique libérateur qui contamine très vite toute la salle.