Paul Tacarel, architecte, se rend tous les jours chez Madame Champbaudet pour élaborer les plans de la sépulture qu’elle va édifier à la mémoire de son époux. En réalité, Paul utilise ces visites comme prétexte pour se rendre chez Aglaé, qui réside à l’étage du dessus. Dès que son mari quitte son domicile, Aglaé prévient Paul en jouant au piano "J’ai du bon tabac", mais l’époux commence à avoir des soupçons…
La mécanique du rire d’Eugène Labiche se fonde sur l’absurde. Les situations comiques dépassent les simples quiproquos et le rythme effréné : le rire y est cruel, grinçant. Et s’il n’est ni contempteur ni ironique, son regard amusé sur une certaine bourgeoisie, loin des discours, permet par le rire d’ouvrir l’intelligence de qui l’accepte.