Toute de moire et de velours, de sensualité et d’envoûtement, de cuivres et de sueur aussi, la soul du chanteur anglais (d’origine burundaise) J.P. Bimeni a fait de lui une figure remarquée de la scène londonienne. Une soul de l’âge d’or, aussi déchirante et spirituelle que dansante et pleine d’espoir.
Sa voix soul est profonde, de celle qui touche votre âme, et son album Free Me est un écrin soul rutilant. Pourtant J.P. Bimeni ne vient pas du sud des États-Unis mais bien du Burundi. Derrière cette élégance très sixties se cache une douleur, celle d’un réfugié immigré à Londres suite à la guerre civile burundaise de 1993. Entre ballades sensuelles et jams funk débridées, accompagné du groupe cuivré et flamboyant des Black Belts, J.P. Bimeni façonne à sa manière l’héritage d’Otis Redding et Ray Charles. Plus vivant que jamais !
BORDS DE SCÈNE
Apéro-rencontre «La Soul Music à l’ère du rap de 1980 à aujourd’hui» par Christophe Brault
à 18h15, hall des 3 Chênes (Gratuit)