La sixième, c’est l’horreur absolue. Tout le monde le sait. En particulier le personnage principal de J’ai trop peur. Et c’est bien ce qui lui gâche ses vacances. Sa mère n’a rien trouvé de mieux que de lui présenter un voisin de 14 ans pour le rassurer. Sauf qu’au lieu de dédramatiser, il en rajoute des tonnes…
Les comédiennes, dans une vraie jubilation de jeu, se partagent le plateau et les personnages. Le texte de David Lescot est ludique et pétillant, sa mise en scène rythmée et inventive, et le décor est un très ingénieux petit castelet fait de trappes et de cachettes qui se transforme sous nos yeux.
Un spectacle tendre et drôle qui parle à chacun, petits et grands, de nos peurs et de nos passages obligés.
Il y a du vécu dans cette histoire qui forcément fait écho à celle à venir ou passée du public, jeune ou moins jeune. Le texte et la mise en scène de David Lescot pétillent d’intelligence et d’humour. (Télérama)