Entre théâtre et récit, utilisant le détour du conte qui permet tous les excès et tous les possibles, Suzanne Lebeau place les deux protagonistes dans des situations extrêmes de pauvreté et d’abandon pour observer comment le devenir-frère se construit.
Elle évoque le désir puissant rarement avoué d’être l’unique objet de l’amour des parents et le choc existentiel que provoque l’arrivée d’un petit frère en faisant naître une relation amour-haine aussi délicieuse que troublante...
D’une écriture sensible et délicate, même dans les touches d’humour, le récit révèle, à travers les aventures simples d’un quotidien, la personnalité de deux enfants, leur singularité attachante. (Télérama)