Lazare… Lazare est prisonnier mais ne le sait pas : il est prisonnier d’un «appartement-usine». Il vit dans un univers aseptisé, rythmé par l’autorité, conditionné par le travail contraignant et répétitif. Il ne se plaint pas. Il est même heureux. Le pouvoir contrôle chaque geste et l’empêche de penser. Cela semble lui convenir. Etre le meilleur ouvrier du bloc, voilà une belle fierté ! Lazare chauffe la collectivité et s’y applique de tout son être.
Dans le monde de Lazare, le livre interdit n’est rien d’autre qu’un combustible. Feuilles vivantes ? Feuilles mortes ? Odeur de brûlé… L’ordre, le désordre, pour quelques grammes de fibres…
Lazare est une invitation à la réflexion sur place du livre papier dans nos vies à l’ère du numérique.
Une lumière mêlée à la dramaturgie, un décor truffé d’artifices théâtraux, une musique filmique surprenante… Lazare… une mécanique ludique et musicale. Une expérience visuelle, sonore et émotionnelle étonnante. Lazare… une pure vision imaginaire !