Du Oaï Star originel, il reste Gari, Kayalik, le DJ « three fingers », et l’esprit. Créé en 2000 par Lux Botté et Gari, manieurs de micros du Massilia sound system, le groupe s’est toujours moqué des codes. Oaï, en marseillais, c’est le bordel, l’incontrôlé. Une attitude punk, méridionale... Et fière de l’être.
«Foule Color», sixième album du Oai Star, porte son nom comme un étendard. Un hymne à «la France qui se mélange», un hymne à un pays en mouvement. Un chant combatif et pacifique – apaisant paradoxe – sur une société meurtrie et prête à écouter n’importe quel bateleur politique en oubliant même ses fondements. Ecrit entre l’automne 2015 et l’été 2016, « Foule Color » a pris, comme tous les Français, les attentats de plein fouet. Mais, au lieu de traduire cela en « plus de sécurité », Oai Star prône le « plus d’amour », le «plus de solidarité ». Le fil directeur reste le même. «Faire bouléguer les gens», traduit Gari. Soit danser, s’amuser, fusionner en accueillant tout ce que la musique peut avoir de festif... Rock foutraque, ragga dancehall, électro hip hop : rien n’est interdit.
Concert en partenariat avec Au Foin de La Rue